Crise de croissance

Posted by By at 16 mars, at 10 : 41 Print

Nous étions déjà vieux et malgré nos psychés, nous n’en menions pas large.
En son sablier, le marchand de rides se frottait les canines.
En nos horloges s’emballaient les saisons. Nos aînés faisaient figures d’ancêtres et nos visages contaient leur jeunesse en fuite.
De souvenirs en anecdotes, que restait-il de nos cadets, que ces buissons par la pluie balayés.
La nostalgie, amère nouveauté, se chargeait de nous le rappeler, nous étions déjà vieux.

in Ana (éditions Bizarre.fr)

poèmes , , ,

Related Posts

Les commentaires sont fermés, écrivez-moi…

Suivez-moi sur // Follow me on